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Salvador: le chef de la police, figure de la lutte anti-gangs, tué dans un crash d’hélicoptère

Police du Salvador

Le Salvador a été secoué par un tragique accident d’hélicoptère qui a coûté la vie à plusieurs figures importantes.

dont Mauricio Arriaza, le directeur de la police.

L’accident, qui a également impliqué Manuel Coto.

un fugitif récemment arrêté au Honduras.

a eu lieu dans le secteur de San Eduardo, à 180 km au nord-est de la capitale, San Salvador.

Les victimes de l’accident

L’hélicoptère militaire transportait Mauricio Arriaza et Manuel Coto, ainsi que d’autres responsables salvadoriens, lorsqu’il s’est écrasé.

Parmi les victimes se trouvent également Romulo Pompilio Romero, directeur adjoint des enquêtes, et le caporal Abel Antonio Arevalo.

David Cruz, chef de la communication du ministère de la Justice, est aussi décédé dans le crash. Les équipes de secours ont été dépêchées pour fournir l’assistance nécessaire sur place.

Promesse d’enquête par le président Bukele

Le président Nayib Bukele a immédiatement annoncé l’ouverture d’une enquête approfondie sur l’accident.

Dans un message publié sur le réseau social X.

Bukele a souligné que l’incident devait faire l’objet d’une enquête rigoureuse et a demandé une assistance internationale.

Il a également rendu hommage à Mauricio Arriaza.

en tant que “héros national” et a loué son rôle crucial dans la lutte contre les gangs.

Manuel Coto et son extradition

Manuel Coto, ancien directeur d’une coopérative d’épargne, avait été arrêté au Honduras avant d’être remis aux autorités salvadoriennes.

Accusé de détournements de fonds s’élevant à 35 millions de dollars, Coto était en route pour le Salvador lorsqu’il est décédé dans l’accident.

Le ministre hondurien de la sécurité, Gustavo Sanchez, a précisé que Coto était accompagné d’un trafiquant d’êtres humains au moment de son arrestation.

Contexte politique et sécuritaire

Le président Bukele, réélu en février dernier, a axé son mandat sur la lutte contre les gangs à travers des politiques strictes.

Son “plan de contrôle territorial” et son régime d’urgence ont conduit à l’incarcération de près de 82 000 membres présumés de gangs.

Toutefois, ces méthodes sont controversées, et des organisations de défense des droits humains critiquent les arrestations arbitraires et les conditions de détention.

Conclusion

Le Salvador est en deuil après la perte de figures clés dans la lutte contre les gangs.

L’enquête prévue devrait fournir des éclaircissements sur les circonstances de l’accident et ses impacts sur les opérations de sécurité et de justice dans le pays.

"Source" tv5monde
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