Dans une conjoncture des plus difficiles économiquement, les parents d’élèves des écoles privées ont subi de plein fouet non seulement les répercussions d’une crise sans précédent, mais le manque de compréhension, d’écoute et de communication de la part des responsables des établissements privés.
Au moment où certaines écoles ont apporté une aide précieuse aux parents sinistrés, en octroyant des remises et / ou des exonérations des frais du troisième trimestre, d’autres ont décidé de fermer la porte à tout semblant d’échange sur ce sujet qui devient de plus en plus épineux.
Un sujet qui impacte non seulement les parents financièrement, mais aussi la confiance qu’ils avaient placé dans les établissements scolaires.
C’est ainsi que le Groupe Scolaire Charles Péguy, dont la réputation ne faisaient pas l’unanimité, mais qui connaissait un grand succès auprès des parents d’élèves à Casablanca, décide qu’au lieu de communiquer avec les parents mécontents de son attitude et son absence de communication écrite, de rédiger un communiqué portant la signature de quelques délégués, censés pourtant représenter les parents et non le contraire, dans lequel il est précisé que ces délégués se disent « satisfaits » des remises préalablement décidées par l’école et qu’ils (les délégués) ne comprennent pas l’acharnement de certains parents d’élèves.
Attitude qui a poussé les parents, heureusement beaucoup plus nombreux que les quelques délégués de classe, constitués en groupe de soutien de l’école, à rédiger ce communiqué afin de mettre la lumière sur des faits inacceptables et interpeller la direction de l’école qui aurait pu DISCUTER ouvertement avec ces parents, mais qui a choisi de se cacher derrière d’autres parents.
- De quel droit l’école décide de qui peut et qui ne peut rencontrer la direction ?
En effet, la direction de l’école a fait savoir à l’un des parents, monsieur Nizar Bendris qu’il n’était pas le bienvenu au sein du petit groupe de parents qui avaient contacté l’école afin de convenir d’un rendez-vous avec le directeur.
- De quel droit l’école décide qu’elle n’accepterait plus les paiements de la réinscription aux parents qui n’avaient pas encore réglé les frais du troisième trimestre, QUELQUES JOURS seulement après avoir initié cette opération et après avoir encaissé des paiements de chez d’autres parents ?
- De quel droit ces délégués se sont substitués à la parole de la majorité des parents insatisfaits et déçus par l’attitude de la direction de l’école ?
- De quel droit certains délégués peuvent-ils se permettre injures, insultes et accusations envers d’autres parents qui sont dans le droit de demander des révisions de frais jugés incohérents et non mérités ?
Les parents, solidaires et respectueux de l’école à laquelle ils ont confié ce qu’ils ont de plus précieux, espèrent toujours un retour décent de la part de la direction de l’école car ils ont toujours foi dans les méthodes amicales et civilisées, mais ils ne comptent pas pour autant se laisser intimider par les processus déloyaux et loin de toute éthique morale, opérés malheureusement par certaines personnes.
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